FICHIER 1N0a

FICHIER DES ENFANTS TROUVES



Fichier réalisé à partir des cauchards
déposés aux Archives de Paris



Fichier croisé 1N0a


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Source :


Il s’agit d’un travail qui vient d’être entrepris par Monique DROUHIN au titre de la prise de vue, puis retranscrit par Georges Claude LEBRUN, afin d’être saisi par certains de nos dix opératrices et opérateurs de saisie et avec l’homogénéité habituelle, que les chercheurs se plaisent à reconnaître. La cote de cette source est H2D Dépôt dont Monique DROUHIN à obtenus aux Archives de Paris, l’exclusivité du dépouillement.


Contenu :


Celui-ci est considérable et risque de ne pas être, exhaustif, plus que tout autre, puisque ce dépôt des enfants assistés comprend quelques 3.000 cauchards, allant du XVIIe au XIXe siècle. Mais, il est évident, que sachant qu’il s’agit d’enfants trouvés, voire assistés, mais souvent abandonnés, les noms des parents sont rarement cités. eclatdebois ne peut donc afficher qu’environ 1,5% parmi les quelques 2.500.000 actes que cela représente. Le lecteur peut voir dans les quelques photos que nous avons sélectionnés, les documents à partir desquels nous établissons les fiches. Cela représenterait tout de même quelque 35.000 patronymes ! Ceux, devant la porte desquels, les bébés ont été déposés. Sont donc cités : les patronymes, les adresses, parfois le nom de l’épouse, la date où l’enfant est trouvé, mâle ou femelle, sans âge supposé, sans certificat de baptême, inséré dans ses langes et la date à laquelle il est remis à la couche des enfants trouvés. On ne peut pas être insensible devant cette détresse humaine.



A Paris, Vincent de Paul institutionnalise en 1638 l’assistance aux enfants trouvés par l’intermédiaire des Dames de la Charité. La Maison de la Couche, qui accueille dès 1640 tous les enfants que l’on veut bien lui confier, donne ainsi naissance à l’Hôpital des enfants trouvés rattaché en 1670 à l’Hôpital général. Les Dames de la Charité s’installent en 1672 rue Neuve Notre-Dame près de l’Hôtel Dieu. En 1674, elles fondent au faubourg Saint-Antoine, dans une dépendance de leur abbaye, un établissement pour les orphelins.



En 1793, le service du parvis de Notre-Dame est transféré à Port-Royal sous le nom de « section d’allaitement de l’hospice de la Maternité ». Il y reste jusqu’en 1814 puis déménage à l’Oratoire rue d’Enfer, pour devenir « l’Hospice des enfants trouvés ». En 1818, il fusionne avec l’établissement du faubourg Saint Antoine et devient « l’ Hospice des enfants trouvés et orphelins ». L’unique établissement ainsi créé reste sis au 74 de la rue d’Enfer, future avenue Denfert-Rochereau. A la suite de la loi du 10 janvier 1849 portant création de l’administration générale de l’Assistance publique, le service prend la dénomination de « Service des enfants assistés ». A partir de 1881, lui est adjoint un « Service des enfants moralement abandonnés », c’est-à-dire des enfants âgés de 12 à 16 ans ou dont les parents ne sont pas en mesure d’assurer matériellement ou moralement leur éducation. En 1842, le Conseil général de la Seine, en hommage au créateur du service parisien des enfants abandonnés, attribue à l’Hospice des enfants assistés, le nom de « Hôpital Saint Vincent de Paul » qui est toujours le sien aujourd’hui.


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