GENEALOGIE : DICTIONNAIRE DES FOURNISSEURS, ARTISANS ET COMMERCANTS DE L'AMEUBLEMENT ET DE LA MENUISERIE D'INTERIEUR ET SES COMPLEMENTS : LES PIANOS ; L'HORLOGERIE ; LE BRONZE ; LES PAPIERS PEINTS ET LES TISSUS D'AMEUBLEMENT, ETC.
«eclatdebois» est le seul site de généalogie faisant le lien entre vous et la
vie quotidienne de vos ancêtres.
C'est la première fois qu'un site de généalogie étudie à Paris plus de cent
et un métiers du bois,
mais aussi du bronze, de l’horlogerie, de la lutherie,
des pianos, de la sculpture, etc.
Une juste récompense qui met à l'honneur les plus humbles qui participent au
renom de l'artisanat français.
Un site de généalogie qui place vos recherches dans un contexte historique,
économique, social, politique.
Un site qui permet à vos arbres de reverdir.
FICHIER 2A4
FICHIER DES SIEGES DU MOBILIER NATIONAL
REALISE A PARTIR DE L’EXPOSITION
A LA MANUFACTURE DES GOBELINS
Source :
Exposition intitulée : Sièges en société, du Roi Soleil à Marianne à la Manufacture des Gobelins
Contenu :
Toutes les photos de présentation extraites du guide du visiteur (réparties en 4 pages) ont été faites par Monique DROUHIN.
Historique :
L’histoire du Mobilier national et celle des Manufactures nationales sont inséparables depuis Colbert, sans toutefois se confondre. Ces deux institutions sont réunies sur un même site depuis 1937, date de construction des bâtiments actuels du Mobilier national au voisinage immédiat de l’enclos historique des Gobelins. Cette manufacture fera l’objet d’un reportage photo ultérieur. Avant, le Mobilier national qui gère l’ameublement des châteaux royaux est une enjeu primordial pour la cour royale qui se met en scène (…). La responsabilité des meubles incombe généralement au valet de chambre, tandis que l’entretien et la garde des tapisseries (…) sont confiées aux tapissiers (…). Ces deux fonctions on tendance à fusionner au XVIIe siècle pour devenir valets de chambre-tapissiers. Sous l’ancien régime, Henri IV, en 1604, créé le Garde-meubles royal, que Colbert réorganise en 1663, sous le nom de Garde-meubles de la Couronne, qui, après plusieurs lieux, s’installe en 1772 dans un bâtiment spécialement créé : l’hôtel des Garde-meubles, actuellement, l’hôtel de la Marine, à Paris. Supprimé à la Révolution, le 30 floréal an VI (1798). Cettte administration renaît en 1800, sous le nom de Garde-meubles des Consuls, puis Mobilier Impérial, en 1804. A la suite de plusieurs autres déménagements, il s’installe de 1852 à 1937, Quai d’Orsay (actuellement le musée du Quai Branly, ou musée des Arts premiers). Il prend son nom actuel de Mobilier national, après la chute du Second Empire en 1870 ; la dispersion de ses collections entre les différents ministères, administrations et palais est alors aggravée par les incendies des palais des Tuileries et du Château de Saint-Cloud. Dans ses locaux, en partie reconstruits en 1884, un musée est ouvert (…). En 1892, l’administration des Garde-meubles national est l’auteur d’un catalogue de la collection du musée (…). En 1901, le musée du Louvre prend en charge une partie des collections (…). En 1937, celui-ci quitte le quai d’Orsay pour accueillir le centre des métiers de l’Exposition universelle de 1937 et est installé dans un nouveau bâtiment sur les anciens jardins de la Manufacture des Gobelins. En 1959 et en 1982, il est placé sous la tutelle de la délégation aux Arts plastiques du ministère de la culture. Le 01/01/2013, le Mobilier national est devenu un service à compétence nationale.