GENEALOGIE : DICTIONNAIRE DES FOURNISSEURS, ARTISANS ET COMMERCANTS DE L'AMEUBLEMENT ET DE LA MENUISERIE D'INTERIEUR ET SES COMPLEMENTS : LES PIANOS ; L'HORLOGERIE ; LE BRONZE ; LES PAPIERS PEINTS ET LES TISSUS D'AMEUBLEMENT, ETC.
«eclatdebois» est le seul site de généalogie faisant le lien entre vous et la
vie quotidienne de vos ancêtres.
C'est la première fois qu'un site de généalogie étudie à Paris plus de cent
et un métiers du bois,
mais aussi du bronze, de l’horlogerie, de la lutherie,
des pianos, de la sculpture, etc.
Une juste récompense qui met à l'honneur les plus humbles qui participent au
renom de l'artisanat français.
Un site de généalogie qui place vos recherches dans un contexte historique,
économique, social, politique.
Un site qui permet à vos arbres de reverdir.
FICHIER 6C1
BIBLIOTHEQUE NATIONALE
FICHIER DES FORCATS EVADES
Fichier réalisé à partir de la base Gallica
Source :
Archives nationales, Forçats évadés, Etats et dossiers nominatifs de 1814 à 1844.
Contenu :
Bien que modeste avec ses 20 entrées, le fichier 6C1 nous paraît intéressant, au même titre que toutes les informations relevant du domaine politique ou social. Elles permettent de faire sortir de l’anonymat chacune des personnes présentes sur ce site.
Les indications habituelles sont consignées dans ce fichier : les nom et prénoms, le métier, l’adresse au moment de l’arrestation, la description physique, la date de naissance - parfois approximative -, la date et les motifs de l’arrestation, des précisions concernant les peines infligées.
Historique :
En mai 1814 est créée la « Direction générale de la Police du Royaume ». C’est elle qui est chargée de diffuser dans tout le pays les feuilles de signalement des forçats évadés.
Dès qu’une évasion - ou une reprise - se produit, le ministère de la Marine adresse à cette administration un certificat d’évasion ou de reprise comportant toutes les précisions utiles. C’est en effet ce ministère qui est chargé de la gestion des bagnes portuaires - héritage du temps où les condamnés aux travaux forcés effectuaient leur peine sur les galères.
En 1830, près de 10.000 forçats travaillent pour des fabricants ou pour édifier des installations militaires. Déjà à cette époque de nombreuses voix s’élèvent pour stigmatiser les difficultés de réinsertion des forçats susceptibles d’être libérés ainsi que les conséquences de leur promiscuité avec les populations locales.
En mars 1854, les bagnes métropolitains sont remplacés par les bagnes coloniaux.
M. G.