GENEALOGIE : DICTIONNAIRE DES FOURNISSEURS, ARTISANS ET COMMERCANTS DE L'AMEUBLEMENT ET DE LA MENUISERIE D'INTERIEUR ET SES COMPLEMENTS : LES PIANOS ; L'HORLOGERIE ; LE BRONZE ; LES PAPIERS PEINTS ET LES TISSUS D'AMEUBLEMENT, ETC.
«eclatdebois» est le seul site de généalogie faisant le lien entre vous et la
vie quotidienne de vos ancêtres.
C'est la première fois qu'un site de généalogie étudie à Paris plus de cent
et un métiers du bois,
mais aussi du bronze, de l’horlogerie, de la lutherie,
des pianos, de la sculpture, etc.
Une juste récompense qui met à l'honneur les plus humbles qui participent au
renom de l'artisanat français.
Un site de généalogie qui place vos recherches dans un contexte historique,
économique, social, politique.
Un site qui permet à vos arbres de reverdir.
FICHIER 6C24a et 6C24b
FICHIER DES EVENEMENTS DE 1839 ET 1840
DONT AFFAIRE DARMES DU 15 FEVRIER 1840
Archives de la police/AA424 et AA425 et AA426
Bibliothèque nationale de France, Gallica
Sources :
Archives de la police et gallica.fr Journal des Débats Politiques et Littéraires des 26 et 28 mai 1841 ; Le Constitutionnel du 1er juin 1841. Procès de Darmès devant la Cour des Pairs, Paris, Pagnerre éditeur, rue de Seine, 14bis 1840 (sic).
Contenu :
« L’attentat de Darmès » a été regroupé avec ce que les historiens et politiques de l’époque ont l’habitude de nommer les « événements » de 1839 et 1840.
C’est donc 486 entrées qui alimentent ce fichier. Bien sûr, et c’est une règle d’or pour notre équipe, de ne jamais omettre nos sources. On constate dans le cas présent, que nous nous référons à des journaux, au compte-rendu du procès lui-même et aux précieuses archives de la police qui nous paraissent bien peu usitées.
Le cadre étant rigoureusement le même quelle que soit le sujet ou l’époque, le chercheur n’a aucune difficulté pour appréhender ce fichier. Patronymes, prénoms, métier, adresse, marié ou non, et surtout l’exposé des circonstances dans lesquelles la personne est citée, autres personnes citées, précisions sur l’âge et sa naissance.
Historique :
Quai des Tuileries, le 15 octobre 1840 vers six heures du soir, Darmès (1), tire sur la voiture de Louis Philippe qui retournait à Saint Cloud. La carabine (2), en éclatant par suite du grand nombre de projectiles, a sauvé le Roi, mais blessé grièvement l’agresseur à la main gauche. Arrêté sur place, celui-ci revendique son acte avec « une excessive exaltation », dont il ne se départira plus. La question qui occupe les esprits est de savoir s’il a agit seul, des témoins affirmant qu’ils l’ont vu parler à deux hommes dans les instants précédant l’agression. Malgré les nombreuses arrestations, ils ne seront pourtant que trois inculpés à être présentés à la Cour des Pairs le 24 mai 1841 : Darmès, Duclos (3), et Considère (4). Les débats n’apporteront par la preuve d’une affiliation de Darmès à une société secrète. Le 29 mai, Duclos et Considère seront acquittés et Darmès condamné à la peine des parricides : conduit au lieu de l’exécution en chemise, nu-pieds, la tête couverte d’un voile noir et immédiatement exécuté à mort, ce qu’il subit « avec fermeté » le 31 mai, à 7 heures et quelques minutes, place Saint Jacques, au milieu d’une foule nombreuse.
eclatdebois
(1) Darmès Marius Ennemond ; frotteur, 43 ans ; né à Marseille le 5 pluviôse an V (4 février 1797), demeurant rue de Paradis Poissonnière, n° 41
(2) Une espingole achetée chez un armurier nommé Capet ( !)
(3) Duclos Valentin, 44 ans ; né à Paris : propriétaire de cabriolets de remise, demeurant à La Chapelle Saint Denis, passage de la Goutte d’Or, n° 4 (près Paris, Seine)
(4) Considère Claude François Xavier, 33 ans ; né à Montbazon (Haute Saône), garçon de caisse chez MM. Laffite et compagnie, demeurant à Montmartre, rue du Vieux Chemin, n° 8 (près Paris, Seine)