GENEALOGIE : DICTIONNAIRE DES FOURNISSEURS, ARTISANS ET COMMERCANTS DE L'AMEUBLEMENT ET DE LA MENUISERIE D'INTERIEUR ET SES COMPLEMENTS : LES PIANOS ; L'HORLOGERIE ; LE BRONZE ; LES PAPIERS PEINTS ET LES TISSUS D'AMEUBLEMENT, ETC.
«eclatdebois» est le seul site de généalogie faisant le lien entre vous et la
vie quotidienne de vos ancêtres.
C'est la première fois qu'un site de généalogie étudie à Paris plus de cent
et un métiers du bois,
mais aussi du bronze, de l’horlogerie, de la lutherie,
des pianos, de la sculpture, etc.
Une juste récompense qui met à l'honneur les plus humbles qui participent au
renom de l'artisanat français.
Un site de généalogie qui place vos recherches dans un contexte historique,
économique, social, politique.
Un site qui permet à vos arbres de reverdir.
FICHIER 6C4a
FICHIER DES FUNERAILLES DU GENERAL LAMARQUE
et des affaires des 5 et 6 juin 1832
Fichier réalisé à partir du dictionnaire de la Conversation
et de la lecture / Firmin Didot 1860 ;
Google livres / journal des Débats et journal Le Constitutionnel
Source :
"eclatdebois " grâce à l'initiative de Gilbert Barreau, a voulu honorer sa mémoire en finalisant l'une de ses dernières investigations. En effet, grâce au dépouillement de deux des journaux les plus diffusés de cette époque tumultueuse, à savoir le Journal des Débats et le journal Le Constitutionnel. Notre ami a méthodiquement exploité les chronique judiciaires qui ont entraîné de nombreux procès, dites " Affaires " (une quarantaine), et ceci pendant plusieurs mois, jour après jour.
Contenu :
Tous les personnages qu'il a pu relever, qu'ils soient témoins ou acteurs, des journées des 5 et 6 juin 1852, suivant les funérailles du général Lamarque, ont été minutieusement relevés. Toujours en se cantonnant pour chaque affaire aux " cent et une professions " répertoriées. On y relève donc les patronymes, prénoms, surnoms, professions, adresses, motif de l'affaire jugée ; date et journal auquel il s'est référencé.
Historique :
Paris 5-6 juin 1842 : Il est 4 heures de l'après-midi et les derniers défenseurs du cloître Saint-Merry viennent de succomber : ainsi s'achève le soulèvement commencé la veille. Le 4 on a enterré le général Lamarque, symbole de la Révolution et de l'Empire, député des Landes et phare de la gauche. Ses obsèques, prétexte a une manifestation d'hostilité au pouvoir, réunissent les forces vives de l'opposition : sociétés secrètes, républicains, étudiants et anciens soldats. Lors de la dislocation au pont d'Austerlitz, on improvise des discours, on chante la Marseillaise et l'on acclame la République. Les premières échauffourées éclatent sous un ciel orageux et lourd et, avec la rapidité de l'éclair, les quartiers populaires de l'Est, durement touchés par le choléra, la crise économique et le chômage, se hérissent de barricades. Le gouvernement surpris par l'ampleur du mouvement, envoie sur place les troupes du général Lobeau. A 8 heures du soir, l'émeute est contenue dans le quadrilatère fermé par les boulevards de la Bastille, les quais et l'église Saint-Eustache. Le 6 à l'aube, la lutte reprend très âpre. A midi le roi parcourt les boulevards et les quais, acclamé par la garde nationale demeurée fidèle. Le dernier carré de l'insurrection est centré sur le quartier du cloître Saint-Merry où l'on se bat avec l'énergie du désespoir. Les insurgés fondent leurs balles grâce aux gouttières de plomb et utilisent les affiches pour bourrer leurs fusils. Républicains, légitimistes et étudiants tombent pêle-mêle, fauchés par le canon. La ville a retrouvé son calme, mais au prix de 800 morts et blessés.
" eclatdebois "