GENEALOGIE : DICTIONNAIRE DES FOURNISSEURS, ARTISANS ET COMMERCANTS DE L'AMEUBLEMENT ET DE LA MENUISERIE D'INTERIEUR ET SES COMPLEMENTS : LES PIANOS ; L'HORLOGERIE ; LE BRONZE ; LES PAPIERS PEINTS ET LES TISSUS D'AMEUBLEMENT, ETC.
«eclatdebois» est le seul site de généalogie faisant le lien entre vous et la
vie quotidienne de vos ancêtres.
C'est la première fois qu'un site de généalogie étudie à Paris plus de cent
et un métiers du bois,
mais aussi du bronze, de l’horlogerie, de la lutherie,
des pianos, de la sculpture, etc.
Une juste récompense qui met à l'honneur les plus humbles qui participent au
renom de l'artisanat français.
Un site de généalogie qui place vos recherches dans un contexte historique,
économique, social, politique.
Un site qui permet à vos arbres de reverdir.
Ce titre « accrocheur » paraîtra bizarre, voire incongru à certains. Cela peut se comprendre.
Mais combien d’artisans des métiers du bois se sont-ils demandés pourquoi on ne voyait jamais - ni dans les catalogues de vente, ni dans les collections de particuliers, ni dans nos musées - un seul meuble portant la signature ou « attribué à » André Jacob ROUBO (1739-1791), l’immortel auteur de « L’Art du Menuisier », paru de 1769 à 1782 dans la célèbre collection des « Descriptions des Arts et Métiers, faites ou approuvées par MM de l’Académie des Sciences (de Paris) » ?
C’est très probablement par la seule et excellente raison que, tout « Maître Menuisier » qu’il fût, il se considérait comme un artisan « du rang », à l’égal de son père et de son grand-père, et pas davantage qu’eux il ne signait ses œuvres.
C’est pourquoi nous lançons un « appel à témoin » pour essayer de retrouver, dans quelque église ou chez un particulier une de ses œuvres.
Le seul meuble d’André Jacob ROUBO dont on puisse être sûr, même non signé, qu’il est de lui est le fameux
« Confessionnal des dames religieuses de la Roquette », à Paris, qu’il a dessiné, gravé et décrit en détail dans « L’Art du Menuisier » vers 1770, 2ème partie, planches 87/88.
Dans son « Histoire physique et morale de Paris » en 1838, Jacques-Antoine DULAURE dit que tout le mobilier de la chapelle de l’hospice de la Petite Roquette a, dès avant la Révolution, été transféré dans l’église Saint-Sulpice. Or j’y suis allé voir et aussi dans la crypte : il n’y est pas, alors qu’une dizaine d’autres confessionnaux, beaucoup moins beaux, se trouvent dans les chapelles latérales. Pourquoi aurait-on retiré le plus beau et gardé les autres ?
Evidemment, il n’y aurait pas beaucoup de chances de le retrouver, même en mettant en chasse vos nombreux adhérents, mais qui sait ? Ce meuble aurait sa place dans un musée, par exemple au M.O.P.O., Maison de l'Outil et de la Pensée Ouvrière, à Troyes.
Puisque vous avez bien voulu me dire que cette « bouteille » méritait d’être « jetée à la mer », je vous remercie – au nom de tous les lecteurs et admirateurs de ROUBO – d’en diffuser, sur le site « eclatdebois » les gravures ci-jointes, dont il est facile de retrouver le texte correspondant dans « L’Art du Menuisier », 2ème partie, pp. 235-239.
Dominique CHAILLEY
Aux bons soins d’écladebois